La Le Merlerault
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MrSerge91
Aline
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La Le Merlerault
La Le Merlerault
Fiche réalisée avec les informations du site du C.S.R.A.N. (Le club pour la sauvegarde des races avicoles normandes)
et leur aimable autorisation de les utiliser. http://attribut.dp.free.fr/web-fiches/Fiche-CaumontP.php
et leur aimable autorisation de les utiliser. http://attribut.dp.free.fr/web-fiches/Fiche-CaumontP.php
Seule représentante du département de l’Orne, la poule de Le Merlerault, pourrait s’apparenter à une cousine pratique de la poule de Crèvecoeur. Son aspect et sa localisation géographique ne permettent quasiment aucun doute sur les origines très liées de ces deux variétés de volailles. D’ailleurs, les auteurs avicoles anciens comme les généticiens actuels classe la Le Merlerault dans les races du groupe « néerlando-normand ».
Nommée pendant très longtemps « Merlerault » voire « Merleraux », la dernière version du standard de la Société Centrale d’Aviculture de France tranche définitivement : c’est une « Le Merlerault » du nom de son village d’origine dans l’Orne ; en effet, cette petite bourgade porte le nom de ses seigneurs, les « Le Merle », cités dès le XIème siècle. La réputation de cette région est toute tournée vers l’élevage du cheval. Au moyen age, les Montgomery y possédaient un haras. Sully et Henry IV y créèrent le Haras du Roi, abandonné après la création du Haras du Pin tout proche. Enfin, Le Merlerault abrita les ancêtres de Sacha Guitry.
De plumage noir aux splendides reflets verts, cette « diablesse » de poule possède une vivacité étonnante.
D’allure très fière, la crête en forme de corne, la tête coiffée d’une huppe, on aurait tort de la classer comme volaille destinée essentiellement aux concours de beauté. Car elle dispose de nombreuses qualités fermière.
Récemment, un restaurateur normand travaillant avec cette race confiait que pour les plats cuisinés, une Le Merlerault rendait les cubes de bouillon de volaille inutiles tant la sapidité de cette race était évidente.
Très vive et active, la Le Merlerault est une amoureuse des grands espaces. Placée sous l ‘oeil vigilant du coq, la basse-cour passe ses journées dans une incessante quête de nourritures glanées au cours de ses pérégrinations. Moins fragile à l’humidité que sa cousine du Calvados (la Crèvecoeur) du fait de son absence de barbe et de favoris, la Le Merlerault ne craint pas les intempéries. Il est signalée que la poule est bonne pondeuse d’oeufs à coquille blanche. Celle-ci couve parfois, et, lorsqu’elle le fait, elle s’acquitte très honorablement de cette tâche.
Comme beaucoup de races normandes anciennes, la Le Merlerault ne dispose pas encore d’un effectif suffisamment important pour qu’on puisse considérer qu’elle est définitivement sauvée.
Elevées par un nombre grandissant de personnes concernées par la préservation du patrimoine avicole normand, les volailles de Le Merlerault font l’objet de toute l’attention du C.S.R.A.N. (le club pour la Sauvegarde des Races avicoles Normandes) qui encourage et met en relation les possesseurs de ces microconservatoires dans le but de pérenniser la bio-diversité et les variétés de basse-cour anciennes.
Nommée pendant très longtemps « Merlerault » voire « Merleraux », la dernière version du standard de la Société Centrale d’Aviculture de France tranche définitivement : c’est une « Le Merlerault » du nom de son village d’origine dans l’Orne ; en effet, cette petite bourgade porte le nom de ses seigneurs, les « Le Merle », cités dès le XIème siècle. La réputation de cette région est toute tournée vers l’élevage du cheval. Au moyen age, les Montgomery y possédaient un haras. Sully et Henry IV y créèrent le Haras du Roi, abandonné après la création du Haras du Pin tout proche. Enfin, Le Merlerault abrita les ancêtres de Sacha Guitry.
De plumage noir aux splendides reflets verts, cette « diablesse » de poule possède une vivacité étonnante.
D’allure très fière, la crête en forme de corne, la tête coiffée d’une huppe, on aurait tort de la classer comme volaille destinée essentiellement aux concours de beauté. Car elle dispose de nombreuses qualités fermière.
Récemment, un restaurateur normand travaillant avec cette race confiait que pour les plats cuisinés, une Le Merlerault rendait les cubes de bouillon de volaille inutiles tant la sapidité de cette race était évidente.
Très vive et active, la Le Merlerault est une amoureuse des grands espaces. Placée sous l ‘oeil vigilant du coq, la basse-cour passe ses journées dans une incessante quête de nourritures glanées au cours de ses pérégrinations. Moins fragile à l’humidité que sa cousine du Calvados (la Crèvecoeur) du fait de son absence de barbe et de favoris, la Le Merlerault ne craint pas les intempéries. Il est signalée que la poule est bonne pondeuse d’oeufs à coquille blanche. Celle-ci couve parfois, et, lorsqu’elle le fait, elle s’acquitte très honorablement de cette tâche.
Comme beaucoup de races normandes anciennes, la Le Merlerault ne dispose pas encore d’un effectif suffisamment important pour qu’on puisse considérer qu’elle est définitivement sauvée.
Elevées par un nombre grandissant de personnes concernées par la préservation du patrimoine avicole normand, les volailles de Le Merlerault font l’objet de toute l’attention du C.S.R.A.N. (le club pour la Sauvegarde des Races avicoles Normandes) qui encourage et met en relation les possesseurs de ces microconservatoires dans le but de pérenniser la bio-diversité et les variétés de basse-cour anciennes.
Généralités
Origine : Poule fermière de la Normandie, sous-variété de la race de Crèvecoeur.
Oeufs à couver : 60 grammes coquille blanche.
Diamètre des bagues : Coq 20 mm ; poule 18 mm.
Masse : Coq minimum 3 kg ; poule minimum 2,5 kg.
Type et but de l’élevage
Volaille de type fermier, forte en taille et de forme trapue. On recherche une volaille huppée sans exagération, mais sans trace de barbe ni de favoris, munie d’une crête à corne sans ramification. Bonne pondeuse, couve rarement.
Standard
COQ
Corps : Fort et trapu, un peu incliné.
Tête : Large et voûtée.
Huppe : Symétrique et régulière, pas trop longue, mais bien équilibrée.
Crête : Formée de 2 cornes, de section ronde, de préférence en U, sans ramifications.
Barbillons : Assez longs, réguliers, rouges, sans trace de barbe.
Oreillons : Plats, pas trop grands, blancs.
Face : Nue, rouge, sans trace de favoris.
Yeux : A iris rouge orangé.
Bec : Un peu recourbé, noir ; orifices nasaux évasés, comme les races huppées en général.
Cou : Camail abondant et riche.
Dos : Parait un peu court, à peine incliné.
Poitrine : Bien fournie et profonde. Ailes. Fortes et serrées au corps.
Queue : Portée haute, se rapprochant de l’angle droit, fournie, mais de longueur moyenne.
Abdomen : Bien développé.
Cuisses : Légèrement apparentes sous le duvet abondant.
Tarses : Forts, bien écartés ; couleur ardoise foncé, 4 doigts.
Plumage : Plumes souples et bien fournies, mais sans bouffant.
POULE
Forme compacte et presque horizontale, huppe plus arrondie et plus fournie que celle du coq, se composant de plumes plus courtes et ne gênant pas la vue. Arrière-train bien développé, queue légèrement étagée.
Variété : noire
Plumage entièrement noir à reflets verts sans excès. Quelques plumes blanches à la huppe ne sont pas fautives chez les sujets adultes. Avec l’âge, les plumes blanches augmentent en densité.
Défauts disqualificatifs
Mauvaise forme ; sujet léger ; trace de barbe ou de favoris ; huppe penchante, non symétrique, trop fournie ou huppe longue de Padoue cachant la vue. La huppe de Hollandaise est à rejeter. Crête avec cornes trop longues ; crête à couronne ou crête simple ; tarses longs et position étroite, trace de jaune aux plantes des pieds, plumes jaunes ou rouges sur le manteau; beaucoup de plumes blanches.
Re: La Le Merlerault
Bonjour Mr Serge,
Depuis quelques temps déjà le nom de la race est le même que celui du village dont elle tiens son nom est c'est : Le Merlerault (sans oublier le "Le" devant).
Il s'agit juste d'une petite précision même si beaucoup, parmi le peu d'éleveurs qui connaissent cette race, oublient encore de mettre le "Le" comme elle était souvent dénommée avant et ça même en exposition
Et merci pour cette vidéo de jolis sujets de cette race. Juste dommage qu'elles n'aient pas de coq de leur race pour aller avec.
PS : j'élève cette race dans la variété naine
Depuis quelques temps déjà le nom de la race est le même que celui du village dont elle tiens son nom est c'est : Le Merlerault (sans oublier le "Le" devant).
Il s'agit juste d'une petite précision même si beaucoup, parmi le peu d'éleveurs qui connaissent cette race, oublient encore de mettre le "Le" comme elle était souvent dénommée avant et ça même en exposition
Et merci pour cette vidéo de jolis sujets de cette race. Juste dommage qu'elles n'aient pas de coq de leur race pour aller avec.
PS : j'élève cette race dans la variété naine
isba86- Responsable parquets
- Messages : 2461
Date d'inscription : 29/04/2013
Age : 50
Localisation : Luxembourg
Re: La Le Merlerault
manque plus que le coq en effet! belle volaille rustique,l'Orne est un magnifique département fermier,et avec de beaux paysages et vallées etc...il lui fallait bien une volaille d'une telle utilité et solide,j espère qu'elle se porte bien.
dave02- Messages : 897
Date d'inscription : 13/04/2013
Age : 46
Localisation : picardie
Re: La Le Merlerault
C'est un belle race. Il parait que c'est un ancêtre de la La Flèche. A la voir comme ça on a du mal à en douter, crête en corne, huppe (rudimentaire chez la La Flèche), bonne taille élancée.
Qu'en pensez-vous?
Qu'en pensez-vous?
poulepoule- Messages : 179
Date d'inscription : 13/04/2013
Re: La Le Merlerault
Pour les coqs, le problème est que je ne peux pas en avoir en ville.
Il y a que mes deux brahmas que j'ai pu garder parce qu'ils chantent très peu.
Il y a que mes deux brahmas que j'ai pu garder parce qu'ils chantent très peu.
Re: La Le Merlerault
Superbe ! j'ai l'impression qu'il est plus gros que ceux que j'ai vu en expo ! et beua plumage bien noir
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